par ADP Canada

Les Canadiens travaillent en moyenne 4 jours supplémentaires pour compenser des vacances.

Un nombre de plus en plus grand de Canadiens anticipe devoir faire des heures supplémentaires avant ou après une période de vacances cette année, selon l’étude des perspectives sur le lieu de travail la plus récente d’ADP Canada.

L’étude, qui en est à sa quatrième année, a révélé que la sévérité et la portée de la « taxe de vacances » sont en hausse. Selon l’étude de cette année, 66 % des travailleurs canadiens ont indiqué qu’ils sont susceptibles de devoir faire des heures supplémentaires avant ou après leurs vacances.

L’étude, menée par Léger au nom d’ADP, révèle que les travailleurs qui font des heures supplémentaires anticipent passer en moyenne 16 heures de travail supplémentaires avant leurs vacances et en moyenne 17 heures après leurs vacances. Il s’agit d’une hausse d’un total de 10 heures par rapport à l’an dernier.

« C’est troublant de constater qu’un plus grand nombre de Canadiens investissent des heures supplémentaires et augmentent le nombre d’heures supplémentaires travaillées pour prendre des vacances », a indiqué Hendrik Steenkamp, directeur des activités de RH et des services de consultation chez ADP Canada. « Pour éviter les effets de la taxe de vacances, les employeurs doivent veiller à ce que leurs équipes disposent des ressources nécessaires durant les périodes de vacances. Les gestionnaires doivent favoriser un équilibre vie personnelle/professionnelle sain en incitant les employés à se déconnecter lorsqu’ils ne travaillent pas, atténuant ainsi la pression de devoir faire un suivi. Cela aide à accroître la satisfaction et la fidélisation des employés tout en réduisant l’épuisement professionnel et la frustration.

Principales constatations

  • Un moins grand nombre de Canadiens se déconnectent pendant leurs vacances
    • Trois travailleurs sur cinq (60 %) font un suivi de leur travail au moins une fois lorsqu’ils sont en vacances, alors que 39 % le font plusieurs fois, voire quotidiennement
    • Les travailleurs autonomes canadiens sont beaucoup plus susceptibles de faire le suivi de leurs tâches lorsqu’ils s’absentent du travail (80 % par rapport à 58 % pour les travailleurs à temps plein)
  • Les milléniaux et les employés de la génération Z sont plus susceptibles de connaître une « taxe de vacances » plus sévère
    • Les travailleurs canadiens plus jeunes âgés de 18 à 34 ans sont légèrement plus susceptibles de passer des heures supplémentaires à travailler avant et après leurs vacances que les autres groupes d’âge (67 % par rapport à 63 % pour ceux âgés de 35 ans et plus)
    • Près de la moitié (48 %) de ces travailleurs âgés de 18 à 34 ans font le suivi de leurs tâches quotidiennement ou plusieurs fois, alors que 70 % le font à un certain moment pendant leur absence
  • Moins de la moitié des travailleurs canadiens prennent la totalité de leur indemnité de vacances (48 %) – pourquoi?
    • 30 % estiment qu’ils ont suffisamment de congés durant l’année et n’ont pas besoin de prendre tous leurs congés
    • 25 % accumulent leurs jours de vacances pour le futur
    • 22 % ne prennent pas leurs vacances parce que leur charge de travail est trop importante
    • Les travailleurs âgés de 55 ans ou plus sont plus enclins à répondre qu’ils planifient leurs jours de congés au moment qui leur convient (67 % par rapport à 43 % pour les travailleurs âgés de 54 ans ou moins)

Méthodologie du sondage

Un sondage en ligne a été mené auprès de 1 562 Canadiens entre le 1er et le 4 novembre 2019 par l’intermédiaire du panel en ligne de Léger. La marge d’erreur pour cette étude était de +/-2,5 %, 19 fois sur 20. Veuillez noter que dans l’ensemble du rapport, seuls les employés qui travaillent à temps plein ou à temps partiel ou les travailleurs autonomes / pigistes (906 Canadiens) sont inclus dans le rapport.

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